Quand on aime, on ne compte pas...
Message sur ma…messagerie, vers 11h30 :
« Oui, bonjour, c’est le Chef…On s’est trompés hier en paramétrant votre compteur : est-ce qu’on pourrait revenir ? »
...
Quelqu’un, là haut, doit s’occuper de lire les blogs, et s’est dit : « Lui, il a des lecteurs assidus, alors, on va TOUTES les lui faire »…
En fait ils avaient paramétré mon compteur en « tarif jour/tarif nuit ».
Si on réfléchit bien à la question, ça me donne un accès à l’électricité à un tarif préférentiel la nuit. Quand on sait la somme des travaux à réaliser et le prix qu’il va en coûter, on se dit, à priori, que c’est peut-être pas la peine d’exiger des ouvriers qu’ils interviennent DE NUIT, sous prétexte que le branchement de la perceuse serait moins cher…
Mon avis rejoignit donc celui du Chef et je le laissai effectuer la modification. Nouveau rendez-vous dare-dare à 13h45.
Il se révéla charmant pendant les 45 secondes que dura l’intervention et pendant lesquelles son acolyte, resté dans la camionnette, entama une sieste. « Excusez-nous », « Au revoir et bon week-end ». Qu’ont-ils bien pu faire du corps de l’apprenti ?...
En fait, une petite phrase lâchée par le chef, m’éclaira (…) sur les raisons sur la rapidité de cette seconde intervention : ça avait coincé au niveau informatique au moment de saisir le compte-rendu de mon installation…En gros, ça rentrait pas dans les cases, et fallait faire fissa…
L’erreur étant visiblement très humaine, avant que la camionnette redémarre, je me précipitai sur le compteur, le rebranchai et courus dans la cuisine allumer la lumière.
Pas de pschitt, mais une belle lueur apparut au plafond.
Tout va bien : mon nouveau tarif fonctionne…
Du moins, le jour…